Reprendre des forces

Bachi portait sur son épaule l'homme qui venait de se faire passer à tabac, il l'emmenait directement à l'hôpital. Et une fois sur place, il en profiterait pour s'arranger un peu aussi, son épée lui avait permis de soigner les grosses blessures mais au final, il était toujours autant fatigué, et cet abruti au marché noir n'avait fait qu'empirer les choses. Cela étant dit, le Roronoa débarquait dans l'hôpital. Il déposa le vieil homme sur un brancard qu'il trouva vide et se dirigea vers l'accueil.

- Bonjour, deux patients. Blessures légères. Contusions pour l'homme qui m'accompagne, coupures refermées et hémorragies internes pour moi.
- Bien, patientez une petite minute que j'appelle une infirmière.
- Merci.

Le Démon Vert retourna vers l'homme inconscient et en effet, quelques minutes plus tard, une jeune femme arriva pour emmener le brancard. Pendant ce temps là, le bretteur décida d'écrire une lettre pour expliquer la situation à l'homme quand il se réveillera. Entre temps, son infirmière à lui arriva, elle utilisa le ninjutsu médical pour le soigner complètement et lui demanda de se reposer, mais une fois la lettre terminée, Bachi demanda à ce qu'elle soit remise à l'homme du bar dès son réveille. Puis le Roronoa sortit de l'établissement hospitalier.

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Se dirigeant vers l’hôpital ou il pourrait se faire soigner le ninja disparue de l’entré, l’information ferait vite le tour du village, pas besoin de jouer les devins. Le géant blanc marchait en direction de la rue qui menait droit au lieu de soin histoire de logiquement se soigner avec une équipe qualifier et de qualité…Ceci dit personne ne savait à quoi il jouait dans la mesure où il semblait si sérieux dans sa démarche personnelle de sauvetage de notre cher kage...

C’était un bon acteur...il n'y avait aucun doute sur ça..marchant encore et toujours les pas du géant étaient rapides mais moins précis qu’a l’habitude, la fatigue n’y était pas étrangère. Il avançait bien moins tranquillement et surement vers son objectif pour se donner une mine moins antipathique qu’a l’accoutumer... plus humaine... Ceci dit en réfléchissant un peu, il se demandait ce que les colons avaient bien pus faire

« Ya… je me demande bien ce qu’il va se passer au lieu de rendez-vous …. Sa pourrait être un piège mais dans le mesure ou notre pion le plus important a été pris … nous n’avons plus rien à perdre, mais moi, j’ai peut-être quelque chose à gagner… encore. Paix, ordre, respect, voilà encore les choses auquel les Shinobi croit… mais comme je le dis depuis longtemps… dans les faits et sur le champ e bataille, il n’en est rien… la guerre n’est pas une maitresse avec des principes… c’est une catin sans principe ni estime. »

Une fois arriver à l’hôpital le ninja s’en alla demander de l’aide, profitant de cette instant pour un peu plus déstabiliser le village… en faisant circuler l’info qui aurait peut-être dû rester confidentiel… mais c’était une question de point de vus.

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Les deux pauvres chuunins eurent du mal à déplacer le Roronoa, ce dernier faisait tout pour prouver qu'il pouvait parfaitement se débrouiller seul, à chaque fois il se débattait pour qu'on le lâche, puis il tombait lamentablement à genou. Finalement, il arriva tant bien que mal à l'hôpital où il refusa de s'installer sur une civière ou quoi que ce soit d'autre. Il voulait rester debout et attendre son tour. Et puis, une infirmière lui demanda de le suivre. Au premier pas, il s'écroula. Les deux chuunins s'occupèrent une fois encore de le déplacer jusqu'à sa chambre. Il réussi tant bien que mal à se déshabiller tout seul pour qu'on puisse examiner ses blessures. La ninja médecin demanda à ce que Bachi s'allonge, il était alors plus facile pour elle de soigner ses plaies aux jambes, ce que le bretteur accepta à contre-coeur. Et pourtant, à peine s'était il assit sur la civière et adossé contre le mur, la Lame des Clans serré contre lui, qu'il s'endormit sans crier "Gare !"

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En même temps, je pense que personne ne crie "GARE", juste avant de s'endormir, ça sera complètement anti-productif, bref. Le sommeil du Démon Vert était une aubaine pour la kunoichi qui put finir de soigner son patient tranquillement. Elle n'eut ensuite pas besoin de l'obliger à se reposer, l'instinct du samuraï s'était déjà occupé de lui faire accomplir cette tâche. À présent, il était tout calme, dans son lit d'hôpital, à profiter du repos après les soins. Il resterait ici à dormir le temps que quelqu'un vienne le réveiller.

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Le chef du village avait eut vent du retour de l'un de ses généraux, le Roronoa qui s'était éclipsé il y a quelques jours, pendant la réunion du conseil.
Son retour fût acclamé en grande pompe parmi les hommes de Yasuo, il revenait avec un présent inestimable puisqu'il avait à présent en sa possession la lame des clans, forgés il y a des années maintenant ~~à Tetsu~~.
Plus qu'une lame il s'agissait là d'un symbole, l'un de ceux que le village pourrait bien avoir besoin...

Yasuo prit donc la direction de l'hôpital, White sur ses talons.
Kira était déjà sur place à surveiller les alentours pour éviter un facheux incident et Avala était restée dans le temple après l'une de ses pauses pour calmer les esprits des samouraïs qui réclamaient après cet exploit qui serait sans doute narrer ce soir dans bien des chaumières...

Pipe en bois dans la bouche et fumé au dessus de sa tête, le jeune samouraï bleu avait un petit sourire en coin en poussant la porte de l'hôpital.
Il adressa un signe de tête à Kira assit dans son coin, et se dirigea vers Hiruma qui se retourna en sentant son tabac.

- Tu pourrais pas arrêter avec cette puanteur... Sans déconné, si personne ne t'a vaincu au combat tu peux être sûr que cette merde le fera ! Tiens prend une gum ca te fera du bien.
- Tu t'inquiètes de ma santé maintenant Hiruma * sourire * Tu ne devrais pas, tout le monde sait bien que je t'enterrerais bien avant moi. Raconte moi ce qu'il s'est passé.
- C'est marqué "Oracle" sur ma tronche... Cet abruti s'est ramené aux portes en hurlant comme Rambo avec une lame dans la main, clamant avoir retrouvé la Lame des Clans. Après il l'a pas laché impossible de dire si c'est la vraie mais il en est bien capable Kekeke
- Comme tu le dis, je vais aller le voir, reprend ton poste aux portes j'irais te donner un coup de main après ça, il semblerait que les ninjas sont un peu retord à nous aider...
- C'est pas franchement ton taff mais je ne dis pas non, c'est le bordel avec le festival à deux ronds que tu nous prépares...

Yasuo partait vers les étages supérieurs, un petit signe de la main vers Hiruma pour finir la conversation. Ce dernier jura, comme à son habitude, et tourna les talons pour reprendre son poste, pas plus perturbé que cela.
Le chef de l'Alliance arriva bien vite devant la porte, là se trouvait un homme assit qui visiblement montait la garde pour les soignants plus que pour le patient.

- Réveillé ?
- Toujours pas non, il s'est endormi comme une masse, peut être vaudrait mieux revenir plus tard...
- J'ai besoin de réponse, il pourra toujours dormir plus tard, ce n'est pas une femme vous savez, le repos est au guerrier ce que les corvées sont aux femmes, une tache de plus à accomplir dans la journée. Prenez congé il n'aura plus besoin de vous.
- Mais il était gravement blessé...
- Ne me faites pas répéter, il quittera l'hôpital en même temps que moi, un véritable homme n'a pas besoin d'attention pour penser ses blessures, son corps s'en occupera de lui même.

Il ne laissa pas le temps à l'interne de répondre qu'il entra dans la chambre, White restant devant la porte avec l'apprenti mal à l'aise...

A l'intérieur, Yasuo vit Bachi contre le mur, adossé à ce dernier, une lame entre ses mains. Il ne prit pas la peine de le réveiller et attrapa le fourreau de l'épée qu'il attira vers lui, appréciant son poids avant de tirer la lame.
Ce fut ce son si finement travaillé qui réveilla le démon vert.

- Un véritable chef d'oeuvre... On reconnait bien là la patte de l'artiste qui à façonner ce sabre comme son plus bel instrument...

Bachi rouvrit les yeux lentement, il était visiblement exténué et sans doute souffrait-il encore de ses blessures.

- L'histoire d'une épée se teinte de sang, cet encre pourpre nécessaire à écrire ses légendes. Celle-ci n'a pas encore eut cette chance et il me tarde de la voir à l'oeuvre que ses récits témoignes de son créateur...

Le regard de Yasuo était ambigüe, partagé entre l'envie de posséder cette arme puisqu'elle lui revenait de droit et celle de la remettre à l'homme qui avait risquer sa vie pour la récupérer.

- Dans d'autre circonstance je te l'aurais sans doute réclamer comme un tribut que tu devais à ton chef, mais son poids ne me scié guère, bien trop légère, et sa portée laisse à désirer. Porter une telle lame reviendrait à me fourvoyer et renier mes principes et apprentissages * sourire * Après tout, n'ai-je pas maitrisé le Nodachi pour sa complexité ?

Yasuo referma la lame lentement, fermant les yeux pour apprécier cette note unique et sublime que la lame laissait entendre lorsqu'elle caressait son fourreau.
Puis, il l'envoya à Bachi avant de continuer :

- Ne tarde pas plus ici, tes plaies sont fermées, va te reposer chez toi pour ne pas coûter plus d'argent à l'hôpital et prendre un lit qui a besoin d'homme plus faible que toi. Demain tu pars en mission d'importance capitale, tu trouveras ce dont tu as besoin au temple avec Avala... Pour ma part je dois faire le travail des petites gens et m'occuper des basses besognes pour les festivités. Il semblerait que les ninjas ne soient pas encore enclin à agir sous mon commandement, chose que je déplore assez.

Il prit une pause et vida sa pipe dans la corbeille.

- Tache de ne pas mourir lors de cette mission, j'aimerais te présenter comme une preuve de notre réussite pendant la fête.

Le sommeil de Bachi fut interrompu par le bruit d'une lame qui sort de son fourreau. Son qu'il ne connaissait que trop bien. Il ouvrit son oeil et posa sa main sur la garde de "Taka Eno Hei" et reconnu immédiatement son Shogun. L'adrénaline redescendit alors doucement tandis que le Suzuran parlait. Le Démon Vert se redressa, se blessure au flanc le lança et il posa d'instinct sa main dessus. Mais il passa outre la douleur et se releva, pour récupérer la lame des clans des mains du Kage qui lui tendait. Prétextant qu'il aimait les challenge et que cette lame légendaire était trop légère pour lui. Bachi l'attrapa et la posa sur le lit, à coté de ses deux autres lames. Puis il se leva complètement, il enfila son kimono vert par dessus ses bandages, qui visiblement avaient été changé juste avant l'arrivé du Kage, ils servaient uniquement à maintenir les muscles du Roronoa pour que les plaies intérieurs se cicatrise aussi rapidement. En enfilant la manche, le bretteur vit une marque violacées autour d'une de ses veines, visiblement le poison d'Impari était assez redoutable et il avait fallu l'extraire même après ses premiers soins. Bref, alors que Bachi finissait de se préparer en accrochant les lames à sa ceinture, Yasuo lui parla qu'il devrait repartir immédiatement en mission dès le lendemain et qu'il devait revenir pour le grand festival qu'il organisait en son honneur.

- Compris, je reviendrais en pleine forme. Et je ferais honneur à votre traditionnel animation, durant les festivités.

Les deux samuraïs se comprenaient, à Tetsu les festivals pour célébrés les différents seigneurs qui montaient au pouvoir étaient souvent organisé de la même façon, et visiblement, cette fois ça n'allait pas manquer. Le Roronoa salua son maître et le remercia, puis il quitta la pièce, en boitant légèrement, il était blessé à la cuisse gauche, le même coté que son flanc, et les deux blessures l'empêchaient de marcher convenablement. C'est donc en clopinant, qu'il sortit de l'hôpital.

Ryos 両 / Livres £