L'entrée dans le village avait été apparemment assez marquant voir revenir un homme avec une stature pareil n'était pas si fréquent, mais c'était surtout Akiko qui attiré l'attention des gens qui la dévisagé pour la plupart comme un animal en foire. L'homme tentas durant un moment de rendre au gens les regards qu'ils pouvaient avoir vers la jeune femme mais après un certain laps de temps il laissa faire et ne chercher même plus a leurs donner la moindre attention.

Le reste du trajet devenait plus sombre en s'approchant petit a petit de la prison, Hokkyo lui même n'était pas pleinement sur de sa logique mais il devait assuré ce qu'il avait dit, même si cela devait couté la désertion définitive de cette jeune femme. Il devrait sans doute trouver un moyen d'aplanir les choses ou en tout cas de rogner un peut des deux coté pour être sur de comprendre tout ceci de manière correct.

"Tout ça n'est peut être pas bon pour moi, au contraire, ce serait peut être même le moyen le moins sur pour rester discret et ne pas trop faire de vague."

Ses idées divagué durant un long moment, il n'avait aucune envie de ce voir enfermé dans un lieu trop petit ou trop sombre. Donc une fois a la prison il ouvrit la porte en grand et la laissa volontairement dans cette position, il fit quelques pas a l'intérieur avant de voir correctement et donc savoir qui était dedans, il fit un signe de la tête a tous avant de commencer a expliquer ce qu'il devrait ce passer a partir de maintenant.

-Vous avez sans doute déjà était mis au courant de sa venu, mais il serait préférable pour tous qu'elle soit considéré comme une personne neutre. Nous sommes ici avant tout pour communiquer, alors cette communication doit comporté deux coté, sinon alors elle ne pourras pas être considéré comme tel et si la mère décide que sa propre fille mérite de finir dans une cellule alors elle devrait au moins avoir la décence de ce rendre sur les lieux. Dans le cas contraire je crains que tout ceci ne soit qu'un vaste fumisterie pour dissimuler un réel conflit interne qui ne regarde pas le village mais bien uniquement deux personnes.

Hokkyo alla simplement s'installer a une table, surement celle ou généralement les gardes jouer aux cartes et fit simplement signe a Akiko de le rejoindre sur la chaise voisine. C'était maintenant dans ses mains qu'était une grande partie de la solution de ce conflit, l'autre partie devrait sans doute arriver avec le retour du garde qui était aller tenir au courant l'actuel leader de ce village pour savoir si elle répondrait de manière positive a la requête de l'ermite aux ours.

Mai avait été assez occupée, trop occupée depuis la venue de Zei. Elle en avait longuement discuté avec Shoki, mais aussi quelques shinobi qualifiés qui essayaient de la guider dans sa démarche. C'était pour cette raison qu'elle n'était pas venue tout de suite s'occuper d'Akiko, et que d'ailleurs son arrivée plutôt immédiate à Kumo l'avait surprise. Elle n'avait pas cherché plus loin et demanda qu'on la traite comme si elle n'était ni sa fille, ni une jeune personne. Comme si elle était simplement un déserteur. C'était ce qu'on attendait d'elle, et en même temps, c'était aussi ce qu'elle était. Mai brûlait pourtant de lui parler, de la voir, mais elle termina sa réunion avant ça, l'a sachant en bonne compagnie.

-Shoki, essai de contacter Konochy et préviens-le qu'Akiko est ici. Dit lui de nous rejoindre, s'il en a envie.

Une voire deux bonnes heures étaient passées depuis l'arrivée de sa fille mais Mai prenait tout juste le chemin de la prison. Elle savait qu'Hokkyo était avec elle, sans trop savoir en réalité qui il était puisqu'elle n'avait jamais eut le plaisir de discuter au moins une fois avec lui. Elle le connaissait de nom, et savait ce qu'il fallait savoir sur lui mais comme le juunin avait disparu après son retour de mission ( qui avait duré trois ans), elle n'avait jamais eut de réel contact avec lui. La blondinette entra donc dans le bâtiment sécurisé, puis on lui indiqua l'endroit où Akiko se trouvait. Elle n'avait pas été enfermée dans une cellule, ni mise dans une autre salle en attendant l'arrivée de Mai. Apparemment elle se trouvait avec Hokkyo là où se rejoignait les gardes pendant leurs pauses. Avant de l'atteindre, cette dernière eut le temps de repenser à l'arrivée de la rouquine, soulagée que sa venue ait été volontaire.

« Finalement l'avis de recherche lui a fait peur, ce n'est pas plus mal. »

Ce n'avait peut être pas été la peur qui l'avait guidée jusqu'ici, au contraire c'était sûrement plus de la colère qu'autre chose, et pourtant, Akiko aurait eut raison de craindre d'avantage les avis de recherches que d'haïr ceux qui les avaient lancé.
Mai sentit très vite qu'elle se rapprochait du point de rendez-vous, et lorsqu'elle vit sa fille adoptive adossée à un mur, l'air serein mais la rancune incrustée dans chacun des traits de son visage, elle retînt un sourire. L'adolescente n'était pas dans un mauvaise état, elle avait même l'air en parfaite santé, aucunes traces de combat n'ornaient sa peau ni ses vêtements, elle semblait bien, ce qui apaisa l'inquiétude de la Raikagette. Cette dernière se rapprocha d'Hokkyo, du moins de la personne qu'elle pensait être lui en se souvenant de la photo de son dossier ainsi que des renseignements concernant sa carrure.

-Hokkyo c'est bien ça ? Bon retour et merci de vous être occupé d'elle, je m'en charge à présent.

Akiko avait ouvert les yeux au son de sa voix, ainsi les deux femmes se regardèrent pendant quelques secondes. Les perles azurs de Mai restèrent douces et calmes, tandis que le regard d'Akiko traduisait de la colère, et tant d'autres sentiments négatifs. Mai soupira en inclinant le visage quelques instants puis se dirigea vers elle. Elle l'a prit par le bras et l'emmena -ni de force ni doucement- vers une pièce qui servait généralement aux interrogatoires, si Hokkyo voulait les suivre pour une quelconque raison c'était le moment. Une fois à l'intérieur, elle ferma la porte et indiqua une des chaises qui se trouvait là, en face d'une autre. Les deux étaient séparées par une table, mais ici il n'y avait aucunes vitres comme dans les films américains, la pièce était insonorisée, sans caméras.

-Tu peux t'asseoir.

Le silence se faisait assez pesant, l'atmosphère commençait à devenir étouffante et froide, mais la blondinette savait comment gérer cette situation inédite en gardant le contrôle de ses émotions. Elle prit place à son tour sur l'une des chaises, la plus proche de la porte, et regarda sa fille.

-Ravis de voir que tu vas bien.

Akiko restait curieusement calme pour l'instant, Mai aurait pensé qu'une fois seules, elle se serait déchaînée mais pour le moment elle contenait son envie d'exploser.

-Tu es accusé par les forces de Kumo d'avoir déserté volontairement le village, violer ton serment de fidélité envers lui et d'avoir potentiellement divulgué des informations confidentielles le concernant. Je déterminerais la sanction qui te seras appliqué, une fois que nous aurons discuté.

Mai se racla la gorge et observa la réaction de son interlocutrice. Elle n'était pas une grande criminel, juste une adolescente assoiffée de nouvelles sensations, de nouveaux horizons. Sa soif d'émancipation ne s'était malheureusement pas étanchée de la bonne façon et selon la loi de ce pays, il s'agissait bel et bien d'une désertion.

-Nous savons également que tu as séjourné à Konoha.

« Puisqu'apparemment ils sont trop idiots pour vérifier les identités de leurs nouveaux-venus. »

-Décris moi ce que tu y as fait, dans les détails.

La jeune femme croisa les bras et les jambes, sans lâcher le regard de la rouquine. Pour le moment, ce qu'elle disait était dit de façon purement professionnelle et dénué de tous sentiments maternelles.

-Je veux également savoir ce que tu as fait ces derniers mois, si oui ou non tu as trahit le village en renseignant des gens mal-intentionnés, et ce que tu auras à dire pour ta défense, bien entendu. Ne me mens pas et n’omets rien.

La Godaime la regarda sérieusement, sans introduire dans ce début de conversation une émotion ou une parole trop intime. Elle n'était pas sa mère dans cette pièce, ni l'un de ses parents, mais sa supérieur, la Raikage.

-Je t'écoutes.

Mai attendait la réponse d'Akiko avec une certaine impatience, elle se doutait qu'elle ne coopérerait pas tout de suite, peut être même pas du tout, mais comment aurait-elle pu commencer comme il le fallait la conversation, si ce n'est comme elle l'avait fait ? En tout cas pour la rouquine, ce commencement était l'occasion de débuter à son tour avec une moquerie. Mai soupira, toujours en regardant Akiko dans les yeux, elles se livraient une véritable bataille visuelle. Mais maintenant c'était son tour d'écouter alors elle ne dit pas un mot, plissant régulièrement les yeux pour retenir une pulsion de colère lorsque les mots de la petite rouquine se faisaient agaçants. Elle souleva quelques points concernant le traitement de sa désertion, ne manquant pas de les interpréter à sa sauce évidemment. Puis, au final, elle révéla la véritable raison de sa venue, insinuant qu'elle savait peut être comme s'échapper d'ici ? Mai la regarda d'un air interrogateur, une expression qu'en fait elle avait adoptée depuis que la déserteur s'était mise dans une curieuse position sur sa chaise selon elle.
La Raikagette attendit quelques minutes avant de répondre aux mots de sa fille, elle décroisa les bras en soufflant, encore une fois, puis secoua ses cheveux.

-J'ai l'impression que tu oublis vite où tu te trouves. Mais vas-y, dis moi comment tu comptes sortir d'ici quand nous en aurons terminé ?

Comment comptais-t-elle partir d'ici si retrouver sa liberté signifiait une nouvelle fuite ? Comment traverserait-t-elle les trois champs de forces sans craindre de mourir ? Comment échapperait-t-elle aux surveillances de Kumo ?

-L'information est passée lorsque tu es partie, mais je n'ai volontairement pas lancé d'avis de recherche, c'est vrai. Seulement contrairement à ce que tu sembles penser, je t'ai surtout laissé ces quelques mois pour savoir si oui ou non tu reviendrais de ton propre chef. Étant donné que tu es partie d'une façon un peu particulière, dans un contexte particulier, j'ai préféré te laisser le temps de réfléchir, à ce que je vois c'est fait.

Il y avait également eut d'autres facteurs, comme gérer ce qui pouvait découler de la reprise de Kumo, et puis Mai n'allait pas non plus nier qu'elle avait ralentit la démarche au moins un minimum, c'était une clause qui allait avec le choix d'attendre qu'elle décide seule sa voie.

-Ensuite, ne crois pas que le fait que tu sois ici signifie que ta désertion est pardonnée, et qu'aussi facilement tu réintégrerais nos rangs si seulement tu le voulais. C'est loin d'être le cas.

Si les yeux d'Akiko ne lâchaient pas leurs lueurs rancunières, ceux de Mai étaient emplis de conviction, loin de plier sous la froideur du regard de la jeune Hachimada. Elle recroisa les bras, observant Akiko dans le moindre de ses gestes. Elle était arrogante, sûre d'elle, mais anormalement calme étant donné son tempérament. La discussion commençait tout juste, après tout...

-Combien de temps as-tu réfléchis à ce que tu allais me dire, Akiko ? Le temps que j'arrive, ou bien dès que tu as vu ta tête affichée sur tous les murs du Yuukan ?

« Combien de temps vas-tu garder le contrôle de ta colère ? »

-Tu te trompes sur un point, tu ne seras pas favorisée, et je n'ai aucune envie de te chouchouter ou je ne sais quoi. Réponds à mes questions, tu pourras dire tout ce que tu veux après.

Mai la regarda intensément, Akiko avait quelque chose derrière la tête et mourrait d'envie de lui dire, sûrement d'une façon triomphante pour prouver à Mai qu'elle pensait gagner. Elle avait laissé dans sa réponse un mystère à lever, quelque chose de caché, et la Raikagette voulait savoir de quoi il s'agissait exactement.

La joute verbale continuait de plus belle, et Akiko essayait tant bien que mal d'énerver la jeune femme en lui manquant de respect, en déformant chacun de ses propos par des sarcasmes. En tout cas dans cette conversation on ne s'ennuyait pas.

-Très amusant, je t'ai sur-estimé sur ce coup-là, c'est vrai j'avais cru que tu avais mijoté quelque chose pour t'échapper ; mais en fait, ce n'était que des paroles futiles. Tu n'as rien prévu, rien du tout. Tu as juste misé sur le fait que je serais attendrit de te revoir ici, que j’espérerais que tu changerais pour revenir, sans prendre au sérieux ta condition actuelle.

Mai ne bougea pas d'un poil, elle écouta le reste, Akiko refusait catégoriquement de dire quoi que se soit et s'amusait même de le vanter devant la Raikagette. Celle-ci ne perdit cependant pas patience, bien que ce qu'elle entendait, et le ton sur lequel les paroles de la rousse était prononcé commençait à l'irriter. L'adolescente continua sur sa lancé, l'air fière et hautain, mais ses paroles s'heurtèrent au mur impassible dressé par la blondinette qui ne changea pas d'expression, ni d'attitude, ni de position tout le long de ce discours.. particulièrement agaçant et révoltant..

-Tu ne comprends pas alors. J'avais aussi cru que tu avais mûrit en restant dehors, que changer un peu de mentalité et grandir t'aurait aidé à survivre. Oh mais j'oubliais, tu as survécu à la botte de Konoha, tu n'avais donc pas besoin de trouver ta sécurité après tout.

Elle laissa couler quelques secondes, mais déjà dans le ton qu'elle employait, Mai semblait plus énervé et perdait patience. Les deux femmes se toisèrent du regard, Akiko souriait toujours en coin avec assurance. Mai soupira, puis finalement, elle céda en premier à la tentation. Du Raiton se faufila sous la table et monta jusqu'à la chaise d'Akiko, pour finalement passer sur le moindre recoin de sa peau. Ce n'était pas un simple coup de jus, ni une grande électrocution mais le choc fut suffisant pour qu'elle pose ses fesses sur sa chaise avant de reprendre ses esprits et effacer le sourire ingrat de ses lèvres.

-Bien. Je vais te le redire plus clairement, puisque tu ne comprends pas. Ici tu n'es pas ma fille, je ne te traiterais pas comme telle. Soit tu parles et la sanction qui te seras accordée sera allégée, soit tu croupira ici jusqu'à ce que ta langue se délie, voire plus encore. Prend les responsabilités de tes actes, arrête de te cacher derrière des mots remplis de venin, tu n'es plus enfant, tu as fuit le village, tu es partie, tu as déserté, c'était ton choix alors assume le.

La Raikagette continuait à regarder Akiko qui reprenait peu à peu ses esprits, elle haussait légèrement la voix, mais pas au point de crier. Il y avait juste de la sévérité dans ce qu'elle disait, de l'agacement aussi et pourtant, elle restait parfaitement calme.

-Alors maintenant, tu as compris ou tu vas vouloir savoir jusqu'où j'irais avant de perdre pour de bon patience ?

« Ou bien tu veux savoir laquelle de nous deux pourra tenir bon le plus longtemps face à l'autre . »

Mai avait toujours les mains croisés ainsi que ses jambes, cependant ses sourcils étaient froncés en signe que son esprit avait bel et bien commencé à s'échauffer. Pourtant, elle avait gardé le contrôle de sa colère, car il y avait de quoi l’exciter à l'entente des propos d'Akiko.

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+500ryos au coffre (= 6660 *_*)

Hokkyo était rester calmement a attendre ici sans savoir quoi faire de plus, l'attente lui sembler bien plus longue que prévu mais après une période digne d'une femme en train de ce maquiller et chercher comment s'habiller il put enfin voir a quoi ressembler la Raikage. Au moment ou ses yeux tombèrent sur elle son corps fit pareil mais de sa chaise. Il avait put entendre différente choses a son sujet mais il ne penser pas qu'elle était a ce point différente de l'ancien leader de Kumo.

"Lui c'était les gros bras, la c'est autre chose qui est surdimensionner."

Il ne dit pas un seul mot bien qu'il aurait facile a tous de comprendre a son regard ce qui venait de l'interpeller. L'ours était comme figer tant et si bien qu'il resta le cul par terre sans dire un mot et sans rien faire avant que les deux femmes n'entrent dans la petite salle du fond.

-Rooh putain, j'vais reconvertir en garde du corps et lui garder de trés prêt son jolie petit minois.

Juste après que les deux kunoichi soit passer de l'autre coté de la porte il alla ce coller contre celle ci, il tenta d'écouter durant un moment, mais ses attente ne furent pas remplis. Il ce collas donc littéralement contre elle, posé a quatre pattes avec la tête contre la dite porte afin d'essayer de pouvoir savoir ce qu'il ce passer a l'intérieur. Si bien caler contre cette porte qu'au moment ou Akiko décidas de sortir il reçu un des plus jolie coup de porte qu'il était possible.

Sa joue était bien rougit par le choc et avant qu'elle ne s'en aille loin de la prison il décidas qu'il était temps de donner une petite leçon a cette jeune fille qui n'avait apparemment rien compris a ce que l'homme lui avait expliquer que ce soit aux portes ou sur le court trajet. Il ce dressa comme un i juste devant la jeune femme, ne regardant rien d'autre qu'elle avec un regard protecteur mêler de déception.

-De ce que j'avais pu voir de toi a Oni ou même t'as manière d'agir a l'entrée me faisait penser que tu était quelqu'un de mure et capable de comprendre pas mal de choses. Au final tu prouve que tu n'est qu'une gamine qui a était bien trop gâté et une sale capricieuse . . .

L'homme pris a peine le temps de reprendre son souffle et sa grande main alla directement rencontré la joue de la jeune femme qui apparemment ne s'attendait pas a ce genre de châtiment.

- . . . Voila ce qu'il te manque, une bonne grosse baffe dans ta petite gueule de merdeuse. Tu as des personnes qui prennent soin de toi, tu as des gens qui pensent a arrondir les angles pour essayer que tout ce passe pour le mieux et voila ce que tu en fait. T'as peut être raison, t'as rien a foutre dans ce village, tu ne le mérite pas. Barre toi de la, les gens qui vivent ici pense aux autres et a s'entraidé et pas uniquement a leurs petit nombril.

L'homme ne savait pas si la mère de la jeune fille avait déjà penser a ce genre de solution plus proche de l'électrochoc que du petit cocon qui prend soin et qui surprotège. Il n'en avait pas vraiment le moindre intérêt a le savoir, mais il souhaiter tout de même dire ce qu'il penser.

-Alors, t'es encore la t'as des choses qui te retienne, t'es revenu juste pour provoquer les gens. Bravo, maintenant va vivre comme une chienne dans des ruelles a te demander en permanence qui s'occupera de ton petit cul. Celui qui ramènera ta tête sur une pique auras au moins eu le prestige de dire qu'il a réussi a y faire entrée quelques chose.

Hokkyo tournas le dos a la jeune fille et attendis simplement qu'elle quitte les lieux avant d'aller voir Mai et de ce mettre a discuter avec elle de choses réellement importante pour le village.

Spoiler:

Même si elle aurait pu l'éviter, Mai fut déstabilisée par le Genjutsu lancée par Akiko. Cela ne dura à peine une minute, mais le but dans lequel il avait été utilisé avait aboutit tout de même. L'adolescente était sortie de la salle, du moins c'est tout ce que pouvait savoir la jeune femme lorsque le Genjutsu s'estompa. Elle se leva d'un bond, maintenant bien plus énervée que précédemment.

-Akiko .. !

Les mots furent saccadés et le ton élevé, Mai s'apprêtait même à donner un coup de poing dans le mur pour le défoncer, seulement lorsqu'elle s'approcha de la porte et qu'elle remarqua que plus loin Akiko et Hokkyo discutaient, elle se ravisa.

« Ça commence à bien faire. »

Elle se dirigea directement vers eux d'un pas assuré, remarqua la claque et entendit la plupart de la conversation, surtout ce que disait l'adolescente en fait. Elle ne pu alors s'empêcher de penser à ce qu'elle avait vécue lorsque le Femto était en elle, à ce qu'elle avait vu, à ce qu'elle avait découvert sur le passé de la rouquine. Il est vrai qu'elle n'avait pas été gâtée par la vie, mais ce dont parlait Hokkyo concernait sûrement sa vie la plus récente au sein de Kumo qui avait été bien différente de son enfance. Mai se doutait que malgré la tentative du juunin pour la raisonner, elle ne reviendrait pas en arrière et tenterait quand même de fuir pour partir du village. Elle ne s'était pas trompée, Akiko venait de quitter la prison. Sa mère adoptive convoqua donc un Anbu avant de la poursuivre.

-Renforcez la sécurité, surtout aux portes, elle ne doit pas sortir du village.

Mai passa ensuite près d'Hokkyo et lui fit un signe de la tête pour le remercier de s'être interposé, elle ne lui dirait rien pour la gifle, faire ceci aurait démangé n'importe qui à vrai dire. Des Anbu iraient se poster comme une barrière devant l'entrée de Kumo, malgré les champs de forces déjà tous actifs, Akiko pouvait bien vouloir les traverser quand même.. A ses risques et périls. D'autres se rendraient autour du bâtiment et dans les rues pour ralentir son avancée et suivre sa trace. La blondinette quant à elle fit un détour par une des pièces de la prison, là où était rangé le matériel servant aux prisonniers les plus dangereux et les moins obéissants. Elle prit deux bracelets reliés à des chaînes et pressa le pas pour sortir à son tour.
Mai était bien plus rapide que sa fille, et malgré le retard qu'elle avait prit, elle la retrouva très vite. Une fois près d'elle, elle l'a prit par le bras, la fit trébucher et la plaqua contre le mur le plus proche, mettant son avant-bras au dessous de son menton pour l'immobiliser et freiner sa respiration.

-Je ne dirais pas que tu es gâtée non, désormais je sais ce que tu as endurée, je sais ce que tu as pu ressentir, en revanche je ne sais pas comment tu as fait pour supporter toutes les douleurs que ton passé t'a infligé. Maintenant je comprends mieux pourquoi cette colère émane de toi de cette façon, tu n'arrives pas à la contrôler mais c'est la seule façon que tu as trouvé pour gérer ce qui te fait mal, et tu essais de la camoufler avec de l'arrogance.

Mai se rapprocha un peu plus d'Akiko qui peinait déjà à inspirer de l'air et ne pouvait pas bouger un seul de ses membres, mis à part ses pieds qui eux ne touchaient même plus le sol.

-Akiko tu es aveuglée par ta colère, tu fais les mauvais choix, les mauvaises choses. Regarde aujourd'hui, tu es venue ici en croyant pouvoir t'en sortir d'un coup de baguette magique, mais tu t'es trompée encore une fois.

Des Anbu s'étaient rassemblés autour d'elles mais se tenaient à l'écart de leur tête à tête, à une distance raisonnable. La godaime semblait suffisamment gérer la situation.

-Je vais t'apprendre un truc, tu n'es pas la seule à avoir eut des épreuves à affronter, certains en ont eut des pires que toi à surmonter, même si ça te semble difficile à croire. Ils ne sont pas partis de Kumo pour autant, ils ne font pas n'importe quoi et savent se contrôler pour être raisonnables, ils grandissent au lieu de s'apitoyer sur leurs sorts et ne deviennent pas de parfaits idiots. Alors tu vois, le village tout entier peut te comprendre, moi la première.

Mai resserra d'avantage son étreinte, amenuisant d'avantage la capacité d'oxygène disponible aux poumons de la jeune fille. Elle avait fait référence discrètement à sa propre expérience, qui malgré tout n'avait pas été facile facile à affronter non plus. Elle s'en était juste sortie d'une façon différente d'Akiko en évitant de pleurnicher sur son sort, sans s'écarter du droit chemin.

-Ensuite, tu pourras critiquer ma défaite face à Yusei lorsque tu seras capable de battre quelqu'un de son niveau, et quand tu auras à ton actif suffisamment de victoires pour ça.

Le silence se réinstalla, puis Mai lâcha Akiko lentement en diminuant peu à peu la force qu'elle concentrait sur son bras pour la tenir. Cela aurait put être l'occasion pour l'adolescente de s'enfuir à nouveau même s'il lui fallait du temps pour respirer normalement à nouveau, seulement dès qu'elle commença à bouger, la Raikagette lui plaça sa dague sous la gorge.

-Tu n'iras plus nul part.

Dans le même temps Mai lui mit les bracelets récupérés plus tôt à la prison qui empêcheraient son chakra d'être malaxé, et accessoirement ses bras de trop s'écarter les un des autres. La kunoichi fut ensuite amenée jusqu'à une cellule de la prison, volontairement isolée afin qu'elle ne puisse dialoguer avec personne, et inversement. Mai l'y rejoignit et demanda à ce qu'on la laisse seule.

-Je t'avais prévenue.

Akiko était désormais emprisonnée, ses canaux de chakra bloqués, ses mains enchaînées l'une à l'autre, elle n'avait plus d'autres choix que de parler et d'écouter.

-Je n'ai plus vraiment le temps de jouer au chat et à la souris, si tu ne veux rien dire, tant pis mais désormais j'ai d'autres questions qui s'ajoutent aux précédentes.
Quand comptes-tu grandir, quand vas-tu contrôler ta colère pour devenir plus forte qu'elle ? Tu pourrais t'en libérer et en faire une force immense, plutôt que de te laisser consumer par elle simplement parce que c'est plus facile.