Solitude dans les rues ...

Réveillée plusieurs fois en sursaut, Doku finit par quitter l’auberge où elle se reposait depuis maintenant assez de temps. Elle se retrouva donc au final dans les rues, sans avoir eu le temps de réfléchir à un plan ou à quelque chose à faire. Qu’est ce qu’elle allait pouvoir faire maintenant ? Elle qui avait pensé pouvoir rester à l’auberge pour réfléchir à ce qu’elle pourrait bien faire, elle se retrouvait dans les rues, sans un but fixe. A moins de trouver quelqu’un à qui parler ou avec qui se battre, elle n’avait pas trop de choix que d’errer dans ses rues à la recherche d’une chose dont elle ne connaissait pas le nom. Enfin pas encore. Elle n’allait pas rester longtemps ici. C’était peut-être le seul endroit où elle où elle pouvait en quelques sortes se déplacer sans qu’elle est de problème, mais elle commençait à en avoir marre d’être en ces lieux. Elle savait qu’une rencontre pouvait être décisive. Mais rencontrer qui ? Elle avait encore peur de tomber sur un ninja appartenant sur un village. Sa douloureuse expérience avec Gaara en était la cause. Un gamin qui se prenait pour le roi du monde. Elle aura vraiment tout vu. Une idée germa dans son esprit. Souriant, elle espéra qu’elle ne mette pas trop de temps à devenir vraie. Il fallait juste qu’elle tombe sur la bonne personne. Si ça marchait peut être qu’elle n’aurait plus trop de problèmes.

Doku qui était restée à attendre patiemment de longues heures sur son banc, avait fini par se lever et à aller se promener dans les rues. Les rues étaient cependant déserte à croire que Tanzaku était devenu une ville fantôme, que tout le monde avait disparu ou alors c’était comme si tour le monde l’évitait. Bon il est vrai qu’avec sa cape sur elle et le capuchon enfoncer sur sa tête elle paraissait étrange, mais tout de même. Elle était tellement captivée par les pensées qu’elle ruminait qu’elle ne remarqua pas du tout qu’elle bouscula quelqu’un. Elle ne savait pas si c’était un homme, une femme ou enfant. Tout ce qu’on pouvait encore distinguer c’était sa mauvaise humeur qui montait crecendo.

Vous pouvez pas regardez où vous allez ?

Evidemment ce n’était pas la faute du passant. C’était entièrement sa faute. Avec sa capuche sur la tête elle n’avait aucune possibilité de voir qui que ce soit. Le villageois avait eu la possibilité de l’esquiver mais évidemment c’est comme si ils avaient été attiré comme des aimants. Si bien qu’il y eu un choc. Elle ne s’excusa pas pour autant, et continua son chemin sans savoir si le passant allait la rattraper pour avoir des excuses de grès ou de force. Mais elle s’en foutait complètement. Si elle ne trouvait pas quelque chose à faire et ceux très rapidement, elle sentait qu’elle allait péter un câble. Bon, peut être pas façon Sans Nom, mais un pétage de câbles à sa manière pouvait se révéler dangereux pour tout le monde. Surtout dans cette magnifique ville de Tanzaku.

Serizawa connaissait Tanzaku comme sa poche… Enfin comme celle d’un vagabond le visage buriné par les années et les vêtements souillés de toutes les semences corporelles que peu tolérer un tissu, humain ou non. Car oui, avec ces destructions, ces reconstructions et ces changements de pouvoir, Tanzaku était peu a peu devenu une ville déchet qu’on voulait éviter… Serizawa avait eut envi de changer cela il fut un temps, mais la charge est bien trop rude pour un seul homme… Au carrefour des grandes puissances de ce monde, il était pas rare de subir les assauts de créatures ou d’hommes sortis d’on ne sait où, ruinant en une centaine de ligne ce que vous avez mis tant de temps a faire…

Au jour d’aujourd’hui, le nukenin était plus motivé. Kiri avait actuellement un statut de ville dépotoir, d’une cité en ruine et n’était donc ni crainte, ni recherché. De plus sa géolocalisation était des plus avantageuse. Un seul côté pouvait être attaquer et Serizawa renforcerait cela en premier.

Bifurquant a un croisement, Serizawa tomba sur un coin mal famé. Il connaissait des gens ici bas et troquer n’était pas un sushi pour sa personne. Après quelques pas il entra dans une taverne bien morne et aux fréquentions plus qu’indésirables.
Il sourit, c’était parfait. Se rendant au comptoir, il posa son sac qui émis un cliquetis des plus intéressants, sonnant dans les oreilles des chiens errants comme le doux bruit d’une cascade de pognon.
Le nukenin saisit un verre qu’on lui servit et se retourna vers la salle.

- N’y pensez pas * sourire cynique * Je suis Serizawa Suzuran, je pense que vous connaissez ma réputation et ainsi vous saurez qu’il ne faut pas chercher la bête * sourire * J’ai ici un butin de belle taille que je veux troquer contre de l’or, du vrai. Des ryos a foisons me permettant de récupérer des denrées et de quoi les transporter.
Si vous avez de quoi répondre a ma demande, approchez vous, qu’on puisse parler affaire Kekeke

Quelques personnes se levèrent et ainsi, le nukenin réussi a troquer ses biens contre plus de 5 charettes de grains, autant de nourritures variés et pour finir, plusieurs tonnes de matériaux de construction nécessaire aux fondations. De plus, il avait marchander pour avoir en bonus quelques début de médication afin de soigner blesser et malade.
Fort de tout cela, il se rendit au point de rendez vous où ses hommes se tenaient, près a agir. Il leur donna les consignes et le début de la récolte commença. La rumeur de la présence de Serizawa se répandit bien vite, et ainsi, aucun incident majeur ne fut a déplorer tandis que le nukenin se rendait dans un bar pour se revigorer…

Hikage continuait de marcher seul, mais cette fois dans les rues, seule personne présente dans les rues lugubres de Tanzaku était des ivrognes qui venaient de sortir des tanières pour retourner chez eux. Hikage les regardaient passé sans rien dire, ne regardant pas ou il allait il entra dans un homme étrange habiller complètement de noir et qui semblait fuir quelques choses ou quelqu’un.

-Pousse toi petit!

-Mais vous pourriez faire attention! Et que transportez vous là! Et regardez moi quand je vous parles.

L’homme en noir leva légèrement son manteau montrant alors le manche de son katana. Hikage commença à crier comme un fou disant que cet homme avait une arme et qu’il le menaçait. Malgré que s’était faux, l’homme étrange attrapa Hikage et l’emporta dans une ruelle et dégaina son katana et déposa la lame sur la gorge de l’ex anbu.

-Ferme là sinon je ne me gênerais pas à te trancher la gorge petit . . .

-AAAAAH fjfusn. . ..

L’homme mit sa main sur la bouche du vagabond pour le faire terre. Hikage frappa alors l’étrange bonhomme qui vola contre le mur. Le vagabond fut surpris de sa force . . . il regarda l’homme se relever et lui foncé dessus avec son katana lever.

-Tu le regretteras petit . . .

L’épéiste leva son arme et l’abaissa sur l’ex anbu qui par un simple réflexe sortit ses deux kusarigama et bloqua le coup de bretteur qui fut surpris par la souplesse du vagabond. Un sourire sadique apparu sur les lèvres du vagabond surpris, mais content de constater qu’il était capable d’avoir une telle force.

-C’est toi qui le regrettera!

Un cri de douleur se fit entendre et du sang recouvrait le mur de la ruelle. Hikage en ressortit le regard sombre. Traînant derrière lui le cadavre de l’homme sans vie, il sauta le rebord d’un lampadaire et grâce à une corde attacha le cadavre sur le lampadaire. Le mort se balançait au gré du vent, l’ex anbu poussa un rire sadique avant de disparaître des yeux du monde qui se réveillait pour voir se qui se passait à l’extérieur.

Tanzaku était de ces lieux sans aucunes âme, un ville machine, fait pour le commerce, pour les trafics, pour le jeu, une ville aux frontières de la loi et de la moralité, acceptant en son sein la débauche, la mort et des individus aussi peu recommandables que fréquentables. Shikamaru marcha sans but dans les rues de la ville marchande, attendant un quelconque signe du destin ou du moins l'arrivée providentielle de ce loup urbain. Chaque pas qu'il faisait ne faisait que confirmer ces conclusions: il croisa un quartier malfamé ou les femmes vendaient leur corps à des hommes hâtif d'éparpiller leur semence, ici un homme dont le visage recouverts de cicatrices faisait pensé à une carte routière portait sur son dos un sac dont la forme équivoque ne laissait aucun doute sur la nature du contenu. Il disparut à l'arrière d'un boutique dégradée, la mort était même l'objet d'un commerce. La dépravation ne ne dégoulinait pas seulement dans la rue s'arrêtant aux portes des particuliers, non elle était publique et privée, elle s'insinuait chez les gens qui n'avaient plus d'autres références que leur petits intérêts et leur plaisirs indécents. Leur cerveau n'était rien d'autre qu'une boîte à circuit fermé sur leur propre corps, aucune notion d'intérêt collectif, de bien et de mal, aucune valeurs ni aucune norme. Tanzaku était l'antithèse de ce qu'on pouvait attendre d'un monde sain et non corrompu. Lui qui s'était lancé dans une croisade contre la barbarie personnifié ne supportait pas de voir ce spectacle et l'indifférence qui l'avait si longtemps habité avait laissé place à une colère expiatoire. Il aurait bien mis le feu à ce repère d'hypocrites et de gens pourris jusqu'à la moelle, mais il n'en était pas encore à se prendre pour un redresseur de tort, il avait juste une mission personnelle à accomplir et après le monde pourrait retourner à ses délires morbides. Perdu dans ses pensées Shikamaru fut extirpé de ses pensées par un cri de femme.

" qu'est ce qui se passe encore ici ??? "

Il tourna la tête et vit un jeune homme guère plus âgé que lui s'en prendre à une vieille femme qui sortait d'une bijouterie. Ce dernier n'hésita pas à tordre le bras de la grand mère qui se défendait pour lui arracher son sac à main. Il finit par lui donner un coup de poing dans le ventre la faisant tomber sur le sol dans un mélange de pleur et de râles. Ce spectacle fut comme un détonateur qui libéra l'explosion de haine que contenait Shikamaru depuis qu'il avait appris pour sa mère. Il regarda si la grand mère s'en sortirait puis une fois qu'il eut sa réponse il se lança dans une course poursuite contre le délinquant qui n'était pas un ninja comme l'était le Nara. Ce dernier courut à une vitesse qui ne lui était pas coutumière. Il rattrapa le jeune homme en guère plus d'une minute avant de la faire trébucher par un croc en jambe digne d'un étudiant à l'académie. L'adolescent roula sur le sol mais n'eut pas le temps de se relever que déjà Shikamaru lui empoignait le col pour lui coller une droite en plein dans le nez dans un bruit d'os cassé.

Vas Y DEFENDS TOI ! ALLEZ !

Shikamaru lui donna un second coup de poing en plein dans l'estomac si violent que le jeune garçon en vomit presque. Il leva une énième fois son poing mais voyant le visage ensanglantée et les yeux larmoyant du délinquant qu'il se retira prenant conscience que son comportement n'était guère plus honorable que celui de sa victime. Il se releva se rendit jusqu'à la vielle dame qui était maintenant épaulé par quelques personnes puis lâcha son sac à ses pieds avant de reprendre sa route sans un regard. La justice prenait des formes qui parfois ne ressemblait en rien à la justice quand elle prenait pour chemin la violence, mais Shikamaru n'était pas en était de se poser ce genre de considérations et la justice qu'il comptait rendre bientôt serait aussi une justice tâchée de sang.

Serizawa avait quitter le Mont Meikai une fois que Kubitsa c'était réveillé, ce dernier avait souffert la mort et, pendant qu'il se reposait, Wolffy retourna à Tanzaku par le même passage qu'il avait emprunté, sachant que Moro pourrait ouvrir un portail pour Kubitsa.
Une première chose le frappa alors au sens métaphorique du terme. Il renifla l'air, passa à quatre pattes pour vérifier la trace qu'il avait pisté et grogna.
Il connaissait cette odeur, et elle n'avait rien a faire ici, ni elle, ni sa propriétaire.

Le Lycan bondit sur un toit proche et parcourra la zone rapidement et silencieusement afin de rejoindre le lieu où le menait cette odeur singulière et il tomba, en contre bas, sur un jeune homme assit sur un banc, arborant le bandeau de Konoha.

" Pourquoi l'odeur de Kaede se trouve sur ce gamin ? Il est impossible qu'il l'ai battu... Hmm "

Serizawa passa sur le batiment au dessus de Shikamaru, avec sa discrétion habituel et, une fois au dessus de lui, son ombre masqué par l'inclinaison du soleil et son odeur voilé par un vent ascendant, il attrapa le juunin par la gorge, le pendant avec son bras avant de, attention ça va etre difficile a suivre, passer sur le sol dans un mouvement de rotation dont la main de Serizawa serrant la gorge de Shikamaru était le centre.
Ce cercle, telle une acrobatie permettait au Lycan de garder le jeune homme en jong de son bras tout en changeant de position et une fois fait, il renifla le jeune homme et décela l'odeur qu'il avait reconnu.

- Pourquoi portes-tu une odeur que je connais humain ?

Il relacha sa proie, la laissant choir sur le banc et le toisa de toute sa hauteur.

- Tu as quelques secondes pour me répondre gamin * montre les crocs *

L'attitude agressive de Serizawa n'était dû qu'a une seule chose, si Kaede avait quitté Kiri, cette dernière serait totalement sans défense contre une invasion et la relation implicite qu'il avait avec la jeune femme nécessitait qu'elle reste sur place en permanence...

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Soit ça te dérange pas d'attendre jusqu'a Lundi, soit tu peux incarner mon perso dans un dialogue. Pis comme tu connais l'histoire, un simple passage en narration suffit a expliquer la situation ^^

Chose que tu peux savoir :

- Ma relation avec kato et ce que j'ai fait avec lui dans le passé
- Que je tente moi aussi de le tuer
- Que je ne sais pas où il se terre mais que j'ai un moyen de le tuer
- Les pouvoirs que je connais de Kato

Chose que tu ne peux pas savoir :

- Ma relation avec Goureï
- Ma relation avec Kubitsa
- Ce que je prépare pour affronter kato

Voila, selon tes désirs :p

Pendant un moment d'une durée qu'il n'aurait pas pu déterminer Shikamaru avait perdu le fil des évènements et s'était déconnecté de la réalité. Il avait marché dans les rues, sans faire gaffe à ce qu'il se passait autour de lui, ignorant la masse, sans aucune autre préoccupation que le mouvement de ses propres pas. Un brouillard était tombé sur son esprit, une sorte de défense automatique face à une situation choquante comme pour dissimuler la vérité qu'on ne saurait voir directement. Un cadavre derrière un voile blanc pouvait tout aussi bien être un homme entrain de dormir, un homme en train de rêver, les cadavres eux ne rêvent plus.

Les sens de Shikamaru était en veille, il n'avait plus rien d'un ninja et n'aurait même pas pu éviter dans ses conditions un énorme rocher lui tombant dessus alors comment aurait t-il fait pour anticiper et éviter Serizawa, un prédateur rompu à la chasse et au meurtre ?? En tout cas son entrée en matière extirpa le junin de ses divagations nihilistes. La gorge attrapée, serré comme dans un étau, Shikamaru ne tenta aucunement de se défendre. Il resta au bout du bras du lycan, les bras ballant, le corps flasque, les yeux indifférents, attendant juste que ca se passe. On ne s'étonne pas d'être brûler quand on met sa main au feu

. Le Nara posa son regard sur l'homme qui le tenait à sa merci comme une poupée de chiffon, le scrutant, jugeant sa force et son comportement, faisant déjà des hypothèses plus ou moins solides sur cet individu mais toutes ces réflexions se dissipèrent dans un flou total alors que son cerveau commençait à manquer d'oxygène. L'air ne nourrissait pas seulement le feu, les idées aussi apparemment. L'étreinte se relâche comme une pince d'acier que l'on ouvre, laissant tomber Shikamaru à genoux sur le sol. Ce dernier ce releva toussant et se massant la gorge puis fit face à Serizawa. Il répondit aux questions du canidé puis passa au sujet qui l'intéressait comme si ce qu'il venait de se passer était normal.

cette odeur ?? un cadeau....

Il extirpa le morceau de tissu de sa besace et le jeta à Serizawa tout en expliquant pourquoi il s'était rendu à Kiri et pourquoi il le recherchait. Le dénominateur commun à tout cela n'avait qu'un seul nom : Kato. Shikamaru n'était pas venu rencontrer Serizawa pour faire forte impression ni pour essayer de trouver un allier mais juste pour obtenir des 'informations. C'est les mains dans les poches, le visage fermé comme une plaque de marbre, sans aucune trace de soumission qu'il parla au loup.

Je dois de retrouver ce Kato .... c'est mon seul et unique objectif pour le moment, à court terme comme à moyen et long terme. Je n'ai d'autre horizon que ce minuscule point et je n'en dévierais pas. Les informations que tu pourras me donner, qui il est et ou je peux le trouver seront des aides bienvenues mais je n'ai rien à marchander, rien à t'offrir donc si tu refuses je passerais par un autre le chemin pour le trouver .

Les propos de Shikamaru étaient sans ambiguité même si comme on venait de lui faire souligner en dehors du rp il ne savait plus très bien quel fil conducteur il suivait, quelles étaient les informations vraies, fausses, qui était son adversaire, Kato, Gourei, Kibami mais il y a une chose qui le guidait malgré tout, l'esprit de vengeance.

Serizawa montrait les crocs tandis que son adversaire potentiel, bien qu'encore jeune, débitait sa question avec un semblant d'argument comme pour convaincre, tout en gardant cette position non suppliante qui caractérisait les hommes qui n'avait plus rien a perdre.
Le Lycan approcha son visage de celui de Shikamaru une fois qu'il termina son exposé, l'air menaçant et, voyant que son interlocuteur ne bronchait pas, recula avant de regarder le tissu de Kaede...

" Si elle lui a donné le moyen de me rencontrer c'est qu'elle a ses raisons... "

Serizawa soupira et s'affala sur le banc en remettant ses mains dans ses poches. Son visage n'avait plus rien d'un prédateur, mais plutôt de l'homme misérable au vue de son passé, qui tentait de l'oublié, mais qui lui collait à la peau... Faisant de lui un déserteur de sa propre histoire, un renégat sans racine.

- Bien, assis toi et écoute, Kato est un être abjecte, fait de pure vilainie qui ne respecte nul autre que sa propre personne. Il n'hésitera pas a te tuer d'une fraction de seconde et sans être préparé, il n'aura pas plus de mal pour te tuer qu'il en a pour ouvrir une boite de conserve... Ton crâne en guise de conserve...
Son pouvoir dépasse l'entendement et, si j'en ai posséder une partie il fut un temps, ce n'est rien comparé a la puissance dont il dispose... Il peut contrôler ton corps et sans un contrôle parfait de ton chakra et une réactivité a tout épreuve, tu ne dépasseras pas la seconde face à lui. De plus, il contrôle des créatures invincibles et meurtrières qu'on appelle les "karyu" quelques choses... Pour te faire une idée, ils ont, à 3, terrassés l'armée que j'avais dressé ici même, il y a bien longtemps, et parmi eux, il y avait des shinobis de grande renommée....

Serizawa marqua une pause en regardant le ciel, il avait dans son regard comme de la tristesse avant que cette étincelle d'humanité s'éteigne pour un temps.

- Bosconne faisait partit de ceux là... M'enfin...

Il se redressa et commença a avancé, il avait sentit Kubitsa a des lieux et s'apprêtait a le rejoindre. De dos il continua, s'arrêtant contre un mur.

- En ce qui concerne sa position, je travail avec un espion qui l'a localisé, nous possédons également la dernière de ses armes et nous nous apprêtons a lui rendre visite. Si tu le souhaites, tu peux te joindre a moi pour admirer ma victoire, celle qui mettra un terme aux agissements de Katô pour toujours...

Sûr de sa puissance, Serizawa termina :

- Mon plan est sans faille !

- Choose your destiny little boy Kekeke, Me suivre, ou attendre toute ta vie une vengeance que tu ne verras jamais.

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Suivre Seriz
ou
Continuer de ton côté avec les infos que je t'ai donné

Le discours réfléchissait pour la première fois depuis bien des jours en laissant de côté sa haine car il avait un choix à faire. Si une des deux options avaient impliquer de changer d'objectif il ne se serait poser aucune question mais là il s'agissait des moyens pour y parvenir et des probabilités de succès. A en croire les propos de Serizawa si on pouvait le croire, mais pourquoi en douter alors qu'il avait eu la vie du junin dans les mains, Shikamaru n'avait aucune chance ou presque de vaincre cet ennemi seul et seule cette information avait de l'importance. La vengeance était une chose réelle que si on avait les moyens de l'assouvir et le ninja avait bien conscience de ses limites en combat.

" si cet adversaire est si puissant je n'ai pas de chance de le vaincre d'autant plus que je ne connais pas son pouvoir et que je ne l'ai jamais vu se battre, dans ce cas cela aurait été différent... J'ai affronté des adversaires dont je ne soupçonnais pas la puissance mais aucun d'entre eux n'aurait été capable de faire chuter deux villages ninja "

Serizawa était désormais levé et lui tournait le dos prêt à partir d'une seconde à l'autre laissant Shikamaru sur place toujours plongé dans ces propres tergiversions. L'instinct autant que la réflexion le fit faire son choix comme lorsque on doit choisir deux chemins dont on ne connait pas les issues.

Je te suis ...

" Seul compte la mort de ce Kato, je n'ai pas de prétention particulière sur sa vie. Seul le résultat compte ..."

Shikamaru marcha dans l'ombre du loup restant à une distance respectable qui devait permettre aux deux hommes de progresser ensemble sans que leurs espaces vitaux ne s'entrechoquent trop fortement. Il resserra ses poings plantant ses griffes dans sa peau, la cible était désormais identifié et localisé ne restait plus qu'à faire feu

Sa vente de jutsus terminé, Konochy se mit donc à la recherche d'une boutique de cartes postales. Mais jamais il n'aurait pensé devoir se prendre presque une heure pour en trouver une, car entre la foule abondante qui vous empêche d'avancer correctement et la taille impressionnante de la ville, la difficulté était de mise pour le jounin.
Cela fut si long que le flemmard avait failli se trouver une auberge pour passer la nuit afin de poursuivre ses recherches le lendemain. Mais fort heureusement, il tomba enfin sur ce qu'il cherchait et commença donc à parcourir les quelques tourniquets sur lesquels étaient exposés des dizaines de cartes différentes.

Jamais par le passé il n'aurait fait cela pour une demoiselle. Il avait bien flirté une fois ou deux, mais comme les histoires n'avaient jamais été très sérieuses, cela n'avait pas duré. C'était donc un peu nouveau pour lui, mais il tenait à faire ce geste au moins une fois, surtout qu'il avait un peu de temps libre avant la reprise de l'entraînement avec Kibami. Cinq minutes passèrent jusqu'a ce qu'il tombe sur une carte qui lui plaisait. Il l'acheta illico et se hâta de trouver un endroit tranquille où réfléchir à un texte approprié.
Il trouva une petite fontaine assez éloignée du centre-ville bondé. Il y avait bien sûr des gens qui circulaient par là, mais il y faisait bien assez calme pour réfléchir sereinement.

"Bon, le top serait de pondre un joli poème...Voyons, si je commence par ça..."

Nous tairons la suite de la réflexion (surprise, surprise !), tout comme l'image et le contenu final de la carte. Le jounin passa une petite demi-heure à concocter des rimes plus ou moins réussies, avant de se rendre au service de poste de la ville afin que sa carte soit livrée à Mai d'ici un ou deux jours maximum.

"Voilà, une très bonne chose de faite. J'espère que ça lui plaira."

Ryos 両 / Livres £

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