La kunoichi fut un peu surprise de voir la réaction d’Aya qui commençait à paniquer et crier qu’elle n’était pas coupable et que Seika l’avait piéger. La kunoichi leva un sourcil et elle perdit patience. Alors qu’elle avait toujours tenté de garder son calme depuis le début, mais cette fois s’en était trop. Elle sortie son enregistreuse qu’elle déposa sur la table. Elle toisa du regard la jeune femme toujours paniquer qui disait sans cesse qu’elle n’était pas coupable.

- Pourquoi je vous aurais piégé Aya-chan… si je n’étais pas sûr de mon coup je ne vous aurais pas laissé attacher et je ne vous aurais pas ramené ici. Vous pouvez continuer à vous plaindre, à paniquer et à crier votre innocence, mais vos paroles prononcées un peu plus tôt vous trahissent.

Elle actionna l’enregistreuse qui se mis en marche. Les paroles prononcées par Aya un peu plus tôt dans les rues du village de Kumo parvinrent à l’oreille de Seika, d’Aya et des autres ninjas de l’autre côté du miroir derrière la kunoichi de Kumo. Après le dernier mot de la jeune femme, Seika appuya sur pause et elle croisa les bras et elle fixa Aya d’un regard sérieux et elle reposa ses questions précédentes.

- Je vous conseille de collaborer Aya-chan si vous ne voulez pas que votre peine empire et si vous ne voulez pas que j’aie à utiliser le sérum de vérité… je vous laisse une dernière chance. Pourquoi avez-vous modifié les documents de Kibami? Pourquoi collaborer vous avec lui? Vous savez ce qu’il a fait au village… Vous a-t-il promis quelques choses? Quel lien as-tu avec lui?

Seika n’aimait pas trop la méthode d’obliger la personne à parler en utilisant le sérum de vérité, mais elle n’aurait pas le choix si Aya ne désirait pas collaborer. S’était au tour d’Aya maintenant, qu’allait-elle répondre. La kunoichi était prête à n’importe quoi voir à devoir utiliser le serum de vérité.

La kunoichi de Kumo commençait elle-même à douté. Avait-elle capturé la mauvaise personne? Elle était presque sûr d’avoir réussi à emprisonner Aya et non une personne qui tentait de se faire passé pour elle pour ensuite s’enfuir et emmener Aya. Tout ceci commençait à devenir compliquer et la kunoichi préféra ne pas trop y réfléchir. Elle était presque sûre que la femme devant elle était bien Aya et qu’elle avait modifié les documents de Kibami. Avait-elle un dédoublement de personnalité? Car elle semblait réellement apeurer, à moins qu’elle joue un rôle et qu’elle le jouait très bien. Seika commençait elle aussi a douter, comme quelques observateurs derrière elle qui regardait la scène sans pouvoir être perçu par les personnes de l’autre côté.

«Que faire? Elle semble convaincante concernant cette affaire… mais de là à m’accuser. Je ne sais plus, mais selon tout ce qui c’est passé, c’est la seule qui a un alibi qui ne colle pas avec tous les autres. Et son comportement de tout à l’heure… je n’ai pas le choix.»

- Je vous ai laisser une chance de pouvoir tout dévoiler et ainsi diminuer votre peine, mais comme vous ne voulez pas collaboré, vous ne me laissez pas le choix Aya-sama.

Seika se leva lentement, prenant la seringue dans ces mains, elle s’approcha de la jeune femme, attrapa son poignet fortement sans pour autant lui faire mal. S’était seulement pour ne pas la blesser avec l’aiguille quand elle le rentrerait dans son bras. La pointe perça la peau de la jeune femme toujours tremblante et larmoyante. Seika laissa ensuite coulé le sérum dans le corps de la jeune femme qui atteindrait bien vite son cerveau qui le dérèglerait pendant un moment. La chuunin déposa ensuite la seringue vide sur le bureau, loin d’Aya, puis elle reprit sa place initiale pour lui dire les mêmes questions qu’un peu plus tôt.

- Pourquoi avez-vous modifié les documents de Kibami? Quel lien avez-vous avec cette personne? Vous a-t-il promis quelques choses pour que vous accomplissiez cette tâche?

Seika attendait les réponses, mais elle avait une certaine crainte, car si Aya répondait qu’elle était innocente sous les effets du sérum, Seika aurait été dans l’erreur et le coupable aurait peut-être déjà quitté Kumo depuis le temps. Pour ne pas que son esprit vagabonde trop sur des suppositions, elle resta concentré sur Aya qui devenait de plus en plus calme vu les effets du sérum. Ces yeux devinrent livide un moment et la drogue circulant dans son corps faisait rapidement effets.

«Je déteste devoir utiliser ces manières… mais je n’avais pas le choix.»

Au final, Seika avait vu juste, Aya avait joué encore une fois son rôle d’enfant pleureuse pour tenter de s’en échapper, mais cela n’avait pas fonctionné avec la chuunin. Seika ferma les yeux un moment, alors qu’elle écoutait à moitié ce que disait la jeune femme. Celle-ci n’aurait rien à lui dire concernant Kibami malheureusement, elle était comme tous ces habitants pro Kibami à l’extérieur, seulement elle avait eut plus de « couille » pour aller jusqu’à changer son dossier. La kunoichi repris ces papiers et elle se leva lentement, en écoutant à peine ce qu’avait à lui dire Aya. Elle s’approcha de la porte et avant de l’ouvrir, elle se retournera vers la jeune femme qui faisait encore semblant de pleurer pour l’insulté.

- Je vous ai démasquer… mon travail ici est terminer, les ANBUS vont s’occupé de votre cas, Aya-sama. Tout ce que vous avez dit ici a été enregistré et des hommes hauts placés vous ont entendus. C’est terminer Aya… Sur ce, bonne soirée. Dit-elle d’un ton ironique.

Elle ouvrit la porte, là des ANBUS attendaient et quand la kunoichi sortie de la salle d’interrogatoire, le groupe d’élite entra à sa suite pour prendre Aya et l’emmener en prison. La kunoichi donna le dossier à un ANBUS et elle quitta les lieux de la prison pour retrouver l’extérieur. Enfin à l’extérieur, elle respira une bonne bouffée d’air frais pour permettre à toute sa pression de disparaître d’un coup. Finalement, elle ne pourrait rien récolté de Kibami pour le moment, mais autre chose ce tramait dans le village et elle ne pouvait pas resté les bras croisés, mais il n’y avait personne autour pour lui permettre d’avoir de l’information sur les derniers événements, elle se dirigea vers le temple pour remettre son rapport de mission.

«Pfiou, enfin une chose de faite… je pensais pendant un moment que je n’arriverais pas à retrouver le coupable, mais Aya c’est trahis toute seule.»